Chimie séparative : bientôt des procédés plus verts pour le recyclage des métaux

Des chimistes du CEA/ISEC, du CNRS, de l’ENSCM et de l’Université de Montpellier, travaillant à l’Institut de chimie séparative de Marcoule (ICSM), en collaboration franco-allemande, avec le Max Planck Institute of Colloids and Interfaces (Potsdam) et l’Université de Ratisbonne (Allemagne) sont parvenus à comprendre le comportement de molécules extractantes utilisées dans le cadre du recyclage et de la décontamination des métaux, mais aussi de l’extraction des plantes ou la formulation de biodiesel.

25 février 2020

Les équipes de l’Institut de chimie séparative de Marcoule (CEA-ISEC/CNRS/ENSCM/Université de Montpellier) et leurs collaborateurs étrangers ont réussi à déterminer et à expliquer la mystérieuse « synergie » entre extractants, phénomène connu depuis les années 1960 mais jusqu’à présent inexpliqué. Cette nouvelle approche, que les chercheurs ont baptisée la « ienaïque », ouvre un œil nouveau sur les interactions physico-chimiques au-delà du premier voisin en solution. Pour cela, des expériences et mesures dix fois plus précises que toutes celles publiées jusqu’ici ont été réalisées avec le banc instrumenté monté au CEA et déployé dans le laboratoire SCARCE à Singapour, quantifiant rigoureusement, pour la première fois,  l’efficacité des molécules extractantes et de leur synergie.

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