Création de l’ISEC, Économie circulaire des énergies bas carbone : un mariage doublement gagnant !

De quoi parlons-nous ? Nous vous proposons un premier décryptage. Notre modèle actuel d’économie linéaire consistant à « extraire, fabriquer, utiliser et jeter » se révèle de moins en moins efficace. Il est à la croisée de la plupart des maux actuels : gaspillage, pollution, réchauffement climatique, raréfaction des ressources et réduction de la biodiversité, impacts sur notre santé et délocalisation de la production industrielle.

3 février 2020

Pour un monde plus durable, l’économie circulaire répond aux besoins d’évolutions en changeant de paradigme : prendre en compte la raréfaction des ressources, réduire les impacts environnementaux et sociaux de l’activité humaine, valoriser les produits en fin de vie, favoriser les symbioses industrielles… L’économie circulaire n’est donc pas une économie « hors sol » : elle s’ancre au cœur des territoires.

Bâti sur des compétences issues du cycle du combustible nucléaire, du démantèlement et de la décontamination, l’Institut des Sciences et technologies pour une Economie Circulaire des énergies bas carbone (ISEC) développe aujourd’hui ses activités sur l’ensemble des chaînes de valeur des énergies bas carbone en termes de moyens de production (éolien, photovoltaïque, nucléaire…), de stockage (batteries, hydrogène…) et d’usage (mobilité, industrie, …). 

Son objectif ? Devenir un acteur reconnu de l’économie circulaire en intégrant dans sa démarche au moins 4 des piliers définis par l’ADEME (approvisionnement responsable, écoconception, écologie industrielle et territoriale et bien sûr recyclage !).

La R&D de l’ISEC crée de la valeur depuis la production de matières premières primaires, issues de la mine, et secondaires, issues du recyclage des déchets miniers, industriels ou des produits en fin de vie, jusqu’à la mise en œuvre de matériaux à forte valeur ajoutée. Dans sa démarche, elle propose une gestion optimisée des déchets pouvant leur donner une 2ème vie et elle contribue à revaloriser les sites et sols pollués en les réhabilitant.
Cette capacité repose sur l’intégration de procédés durables, du concept à la démonstration, portée par la modélisation et la simulation et accompagnée par des évaluations environnementales et technico-économiques en adéquation avec les besoins industriels et les écosystèmes territoriaux.

Marcoule vue aérienne depuis nord-est